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Les Maisons Familiales Rurales

Chaque Maison Familiale Rurale est un établissement scolaire qui propose des formations par alternance à tous les niveaux de l’enseignement professionnel (4e, 3e, CAP, Bac professionnel ou technologique, BTS…). Les jeunes ou les adultes présents dans les Maisons Familiales Rurales sont soit des élèves sous statut scolaire dépendant du ministère de l’Agriculture (51 000), soit des apprentis principalement dans des formations de l’Education nationale (11 000) ou soit encore des stagiaires de la formation professionnelle continue (8 000).


Les Maisons Familiales Rurales se caractérisent par leur pédagogie et leur approche éducative spécifiques qui associent la formation générale et la formation professionnelle en étroite relation avec les réalités du terrain, l’accueil en internat et en petits groupes, le suivi personnalisé des élèves, l’implication des parents et des entreprises, l’émergence du projet de chacun, le rôle d’accompagnateur des formateurs…


Les Maisons Familiales Rurales ont pour objectifs :
  • de former des jeunes ou des adultes,
  • de les accompagner vers une insertion sociale et professionnelle réussie,
  • de favoriser un développement durable des territoires où elles sont implantées.

Chaque établissement est sous la responsabilité d’une association dont les membres sont les parents qui ont inscrit leurs enfants à la Maison Familiale Rurale mais aussi des professionnels, des élus ou des responsables locaux.


Dans une Maison Familiale Rurale, on recense, en moyenne, 150 élèves (qui ne sont pas tous
présents en même temps du fait de l’alternance – une partie des élèves sont en stage pendant
que les autres sont à l’école) et 17 salariés. L’établissement compte environ 75 places en
internat où l’accompagnement éducatif est important. Les élèves sont suivis par des
formateurs (des moniteurs) qui assurent différentes activités : enseignement,
animation, visites de stage…


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Les origines du mouvement

La première Maison Familiale Rurale a été créée en 1937 à Lauzun (Lot et Garonne) à l’initiative de syndicalistes paysans, parents d’adolescents qui ne trouvaient pas dans le système scolaire existant de réponse adaptée à leurs besoins, d’une section locale du SCIR et d’un curé de campagne, l’abbé Granereau. Partant du constat que l’enseignement traditionnel ne formait pas d’agriculteurs mais poussait plutôt les jeunes ruraux soit à abandonner trop tôt leurs études, soit à partir vers la ville, ces pionniers du mouvement adoptèrent, dès le départ, les trois grands principes de base qui ont fait le succès des Maisons Familiales Rurales et qui président encore aujourd’hui à leur développement :


  • Permettre aux familles d’exercer pleinement leurs responsabilités éducatives,
  • Contribuer à l’évolution du milieu rural et du territoire,
  • Préparer les jeunes à s’insérer et à être acteurs dans la société.

Concrètement, ces principes ont été mis en œuvre grâce aux modalités suivantes :

  • L’association des parents à l’enseignement,
  • Le système pédagogique de l’alternance,
  • L’organisation de la vie des élèves en petits groupes et en internat.

Des formateurs furent recrutés et une première formation fut préparée. Deux ans après, était créée
la première Maison Familiale Rurale pour les filles. Le mouvement continua à se développer durant
toute cette période et se structura dès 1942 par la création de l’Union nationale des Maisons
Familiales Rurales. Fin 1944, le nombre d’associations s’élevait à 65. A la Libération, les
Maisons Familiales Rurales ont bénéficié d’une reconnaissance et d’une
subvention du ministère de l’Agriculture.


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Le mouvement à l’étranger

Les Maisons Familiales Rurales ont très vite noué des relations avec des associations familiales ou des organismes étrangers intéressés par la formation et l’éducation des jeunes ruraux et le développement de leur milieu de vie. Dès 1958, l’UNMFREO a créé un service de relations Internationales qui a contribué fortement à la mise en place, dans de nombreux pays, de Maisons Familiales. Ce développement mondial conduisit à la création en 1975 à Dakar (Sénégal) d’une Association Internationale, lieu de rencontres et d’échanges des mouvements MFR des différents pays.


Aujourd’hui, le nombre des MFR à l’étranger s’élève à environ 600 réparties comme suit :
  • 68 en Europe (Espagne, Italie, Portugal, Arménie),
  • 143 en Afrique (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Mali, Sénégal, République Démocratique du Congo, Maroc, Tchad, République du Congo, Rwanda, Togo, République Centrafricaine),
  • 8 en Asie (Philippines, Vietnam),
  • 292 en Amérique Latine (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Equateur, Pérou, El Salvador, Guatemala, Nicaragua, Uruguay, Chili, Honduras, Panama, Venezuela),
  • 3 en Amérique du Nord (Canada),
  • 1 aux Caraïbes (République Dominicaine),
  • 7 dans l’Océan Indien et Pacifique (Madagascar, Maurice, Vanuatu).

Une coopération très active

L’Union nationale française entretient des relations de coopération avec de nombreux pays.
Cette coopération s’inscrit souvent dans des conventions et avec le concours financier des
pouvoirs publics français. Elle concerne des réunions d’information, des missions
d’assistance technique, l’envoi de moniteurs, l’organisation de séminaires, la
formation de formateurs, la recherche de concours financiers, l’aide à la
création de nouvelles Maisons Familiales Rurales.


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Les Chiffres

Résultats aux examens pour la session 2010 (Base de données UNMFREO)

Diplômes - Taux de Réussite
CAPA MFR 89,52 %
Moyenne nationale (*) 85 %
BEPA MFR 80,96 %
Moyenne nationale (*) 80,20 %
Bac Professionnel MFR 91,72 %
Moyenne nationale (*) 89,20 %
BTSA MFR 75,40 %
Moyenne nationale (*) 72,80 %

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Documentations

[Prochainement, vous trouverez ici les documents électroniques relatifs aux M.F.R.]
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